La Zone de Libre Echange-Continental Africaine (ZLECAf) a été officiellement lancée lors du 12ème Sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) à Niamey, le 7 juillet 2019. Au mois d’avril 2023, 54 membres sur 55 de l’UA ont signé l’Accord sur la ZLECAf et à la même date, 46 membres l’ont ratifié.
Les objectifs généraux de la ZLECAf sont les suivants :
Historique de la ZLECAf
Adoption de la décision sur « l’accélération de la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine ZLECAf afin de stimuler le commerce intra-africain » au cours de la 18e Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et des gouvernements de l’UA.
Lancement des négociations en vue de la mise en place de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) à la 25e Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA.
Signature de l’Accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine lors de la 10e Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA par 44 des 55 Etats membres de l’Union africaine.
Entrée en vigueur de l’Accord de la ZLECAf, après le 22e dépôt d’instrument de ratification par la République Sahraouie le 29 avril 2019.
Lancement de la phase opérationnelle de la ZLECAf au cours de la 12e Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA.
Election de S.E.M. WAMKELE MENE comme premier Secrétaire général de la ZLECAf, lors de la 33e Session ordinaire de la Conférence de l’Union africaine.
Prestation de serment de S.E.M. WAKELE MENE, Secrétaire général de la ZLECAf au siège de l’Union africaine.
Réception et mise en service du bâtiment du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Début des échanges commerciaux dans le cadre de la ZLECAf lors de la 13e Session extraordinaire de la Conférence de l’UA sur la ZLECAf.
Lancement de l’Initiative du commerce guidé comme premiers échanges commerciaux significatifs dans le cadre de la ZLECAf.
Réalisations de la ZLECAf
ORIGINES OU SOURCES D’UN CONTENTIEUX DOUANIER |
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Les contrôles douaniers |
Définitions |
Lieu |
Périodicité |
Bureau (Sces) de douanes compétents |
Décisions rendues |
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Le Contrôle immédiat |
C’est contrôle est fait sur les produits importés et leur pièces jointes pièces jointes (déclaration d’importation, facture commerciale..etc.). |
A quai au port de débarquement
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Avant et pendant l’enlèvement de la marchandise |
Service de douane de première ligne : -Unité de Manifeste -Scanner (SGS) -ECOR Douanes |
Procès verbal de constat de l’infraction douanière auquel s’ajoute éventuellement le procès verbal de saisie en cas de contestation. |
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Le Contrôle différé |
Ils consistent à vérifier l’exactitude des déclarations en douane antétieure par des vérifications approfondies de la liasse documentaire relative à la marchandise. |
Bureau de douanes compétent à l’exemple du port 1, 2,3..etc. |
Après enlèvement de la marchandise |
Brigade des secteurs de douanes |
PV de constat d’absence d’infraction rédigé et signé des deux parties ou PV de constat de présence d’infraction signé par toutes les parties puis remis au contrôlé. |
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Contrôle à postériori |
Il s’agit de l’analyse des opérations douanières d’une structure sur un temps donné |
Siège de la société |
Après enlèvement de la marchandise. Au plus 3 mois après signature d’ouverture d’enquêtes. Délai éventuellement renouvelable |
Chef Secteur des douanes |
Rapport de contrôle et évaluation des mesures de suivi |
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Les Modes administratifs de règlement d’un contentieux Douanier |
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TYPES DE RECOURS |
CONDITIONS DE RECEVABILITE |
Services /Bureau Douane Compétent |
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La transaction douanière (C’est un mode rapide de règlement sous forme d’entente entre les parties) |
PV de constat d’infraction Demande écrite de transaction Paiement préalable des droits et taxes de douane éludés Dépôt d’une consigne fixée par la commission des transactions |
Commission des transactions / Secteur des douanes |
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Recours en contestation d’infraction douanière
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(PREMIER RESSORT) Ce recours est recevable aux conditions ci-après :
Le procès-verbal de contestation d’infraction doit avoir été signé avec des réserves explicites sur les différentes constatations du service et déposé dans un délai de 30 jours francs ;
d- Une copie du recours et de la soumission contentieuse doit être déposée en même temps au service verbalisateur. e- Le Directeur Général de Douanes dispose d’un délai de trente (30) jours pour se prononcer dès réception du recours. Le silence gardé au-delà de ce délai vaut rejet. |
Directeur Général des Douanes
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Recours en contestation d’infraction douanière |
(DEUXIEME RESSORT)
a- En cas de rejet tacite ou express du Directeur Général des Douanes, l’entité contrôlée peut, sous peine de forclusion, introduire un nouveau recours auprès de la commission d’arbitrage des litiges douaniers, dans un délai de trente(30) jours. |
Commission d’arbitrage du MINFI
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Recours en contestation d’infraction douanière
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(TROISIEME RESSORT)
a-Lorsqu’un redevable conteste une décision de la commission d’arbitrage de litiges douaniers, il saisit le Conseil des ministres de l’Union Economique des Etats de l’Afrique Centrale(UEAC) dans un délai de trente (30) jours francs à compter de la date de notification de la décision. Cette saisine n’a pas d’effet suspensif. b- Sans préjudice des dispositions du code des douanes, les instances judiciaires ne sont compétentes à statuer que si toutes les voies de recours ci-dessus n’ont pas abouti. c- Lors de l’exercice des recours non judiciaires, l’entité contrôlée peut se faire assister par un expert douanier agrée de son choix. |
Conseil des ministres de l’union économique des Etats de l’Afrique centrale(UEAC)
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Recours en annulation d’une déclaration en Douane
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A la demande de l’importateur ou son commissionnaire en douane agrée, les services des douanes peuvent autoriser, sur la base d’un procès-verbal de constat, l’annulation d’une déclaration en douane déjà validée, lorsque la modification de celle-ci n’est pas possible, dans l’un des cas suivants :
Sauf dispositions contraires, la demande d’annulation de la déclaration en douane ne peut être formulée quinze (15) jours francs après la validation de la déclaration initiale. L’annulation d’une déclaration ne peut être autorisée après mainlevée ou enlèvement des marchandises. |
Brigade des douanes
Poste des douanes
Bureau des douanes
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Les Modes Juridictionnels |
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TYPES DE RECOURS |
CONDITIONS DE RECEVABILITE |
ADMINISTRATIONS COMPETENTES |
Recours en annulation d’une décision rendue par les organes de la phase non juridictionnelle |
Après épuisement de tous les recours non juridictionnels
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Tribunal administratif : Les litiges relatifs aux actes juridiques (décisions administratives)-Les litiges relatifs à la responsabilité de l’administration pour faute de service- Une interprétation jugée erronée d’un acte administratif- Des actions des agents contre des décisions administratives. Tribunal judiciaire (En matière répressive) : Les tribunaux d’instance au Cameroun connaissent des contraventions ; et toutes questions douanières soulevées par voie d’exception. Les tribunaux de grandes instances quant à eux connaissent de tous les délits de Douanes, et des questions douanières soulevées par voie d’exception ainsi que des contraventions de douanes connexes accessoires ou rattachées à un délit de droit commun ou de douanes.
Tribunal judiciaire (En matière non répressive).Les tribunaux d’instance sont compétents en matière de contestation sur le paiement et le remboursement des droits de douanes. |
LES DIFFERENTS TYPES D’INFRACTIONS DOUANIERES
(D’après le code de douane CEMAC il existe 05 types de contraventions et 03 types de délits de douanes. art 395 §1CD CEMAC)
TYPE D’INFRACTIONS |
PERIODICITE |
LIEU |
TYPES DE CONTROLES |
SCES OU BUREAUX DE DOUANE COMPETENTS |
DECISION RENDUES |
CONTRAVENTIONS DOUANIERES Exemples : 1- : contravention de 1° Classe : - Toute omission ou inexactitude portant sur des indications que les déclarations doivent contenir lorsque l'irrégularité n'a aucune influence sur l'application des droits ou prohibitions.art 397.2.a CD CEMAC
2- : contravention de 4°Classe : -Toute fausse déclaration dans l'espèce, la valeur ou l'origine des marchandises importées, exportées ou placées sous un régime suspensif lorsqu'un droit de douane ou une taxe quelconque se trouve éludé ou compromis par cette fausse déclaration.art 401.2 CD CEMAC.
DELITS DOUANIERS. 1-contre bande : C’est tout importation ou exportation en dehors des bureaux ainsi que de toute violation des dispositions légales ou réglementaires relatives à la détention et au transport des marchandises à l'intérieur du territoire douanier.art 406 CD CEMAC
2-Contre façon : Il s’agit de la reproduction, l’utilisation, l’apposition, l’imitation, de la modification d’une marque, en violation des droits qui sont conférés par son enregistrement et des interdictions qui en découlent. Cela peut être aussi bien dans le cadre de l’importation ou de l’exportation de marchandises d’une marque contrefaite.art 405.3 CD CEMAC
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Pendant et après enlèvement de la marchandise
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Enceinte Portuaire/ Locaux de Douane/Hors des locaux de Douane
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Contrôle immédiat Contrôle Différé
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Poste de douane / Bureau des douanes / Brigade des secteurs de douane Chef Secteur des douanes
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-Amende et Astreinte payable par jour de retard pour non-représentation des livres, pièces ou documents non communiqués
- Confiscation des marchandises litigieuses
-Paiement des droits et taxes dus sur la marchandise -Peine privative de droits (incapacité d’exercice de certaines fonctions
-Paiement des droits et taxes exigibles ;
-Renvoi des marchandises prohibées ;
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Les contrôles de la douane permettent d’assurer l’observation des lois et règlements que cette administration est chargée d’appliquer dans le cadre du commerce extérieur.
Les produits désignés à l’import ou à l’export sont soumis au contrôle de la douane et aux contrôles techniques.
La déclaration d'exportation est levée auprès de la Société Générale de Surveillance (SGS), qui reçoit le dossier d’exportation, au moins 72 heures avant l'embarquement. La SGS a également la charge de transmettre les copies à la banque de l'exportateur et aux administrations concernées.
Cette déclaration est exigée aux fins de statistiques d’inspection, de contrôle ou de délivrance de certificat d’origine notamment pour les exportations.
La personne physique ou morale désirant exercer les activités de commerce extérieur doit :
Le régime de la liberté de commerce extérieur participe de la vision de notre pays à accroître son économie et à assainir le climat des affaires. Par ailleurs, tout en favorisant l’accès aux marchés étrangers, il participe de l’attractivité du Cameroun à travers les investissements étrangers directs. Cela implique un accroissement du chiffre d’affaires et la rentabilité économique.
L’exclusion concerne les produits touchant à la moralité, à la sécurité et à l’ordre public, à l’hygiène et à la santé, à la protection de l’environnement, de la faune et de la flore ainsi qu’au patrimoine culturel.
Au sens de la loi 2016/004 du 18 avril 2016 régissant le commerce extérieur au Cameroun, les importations et les exportations sont soumises au régime de la liberté de commerce extérieur. Autrement dit, sauf dispositions particulières contraires relatives aux produits soumis à déclaration ou à autorisation, toute personne peut importer ou exporter, à condition de respecter la réglementation relative à chaque type de produit.