Des zones économiques pour booster la croissance
Le Chef de l’Etat a signé le 19 avril le décret d’application de la loi de 2013 régissant les zones économiques au Cameroun. Ce décret vient fixer les modalités de création et de gestion des zones économiques. Dans sa définition, une zone économique est un espace constitué d’une ou de plusieurs aires géographiques viabilisées, aménagées et dotées d’infrastructures, en vue de permettre aux entités qui y sont installées de produire des biens et des services dans les conditions optimales. Parmi les secteurs d’activités qui rentrent dans ce canevas défini par le décret, les zones agricoles, artisanales, commerciales, franches, industrielles, les agropoles, les technopoles, les pôles scientifiques, les pôles de compétitivités, les complexes touristiques, etc.
Peuvent prétendre au titre de promoteur d’une zone économique, l’Etat et ses démembrements, les collectivités territoriales décentralisées, les chambres consulaires, les universités d’Etat et les établissements privés d’enseignement supérieur, les membres des chambres consulaires et des organisations patronales, les investisseurs étrangers associés aux locaux. L’existence des zones économiques offre de grands avantages par rapport à la production. Elles ciblent l’essentiel des secteurs prioritaires dans la mise en œuvre de la politique d’économie nationale, notamment les secteurs dans lesquels un pays comme le Cameroun a plus de valeur ajoutée, tant par rapport à l’économie national, sous régional, régional et que mondial. Ce sont par exemples les produits agricoles, pharmaceutiques, les dérivés du bois qui permettront d’alléger un peu le portefeuille en matière d’importation.
(Synthèse Cameroon Tribune n° 11 833 du 26 avril 2019)