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Halte au Commerce illicite

La veille se poursuit aux frontières du pays pour protéger l’espace économique national de la fraude et de la contrebande. Les informations de la Direction Générale des Douanes font état d’importantes cargaisons de produits stoppées au niveau des portes d’entrée sur le territoire. Des cargaisons frauduleuses interceptées aux différents postes frontières illustrent la ténacité d’un fléau préjudiciable au tissu économique national.

Le mois d’août a été particulièrement mouvementé au niveau de la Direction Générale avec de multiples saisies. Dans la région du Sud, une cargaison de poulets congelés a été interceptée. Au Sud-ouest, c’est un camion de cacao qui a été saisie. Dans la région de l’Est, des descentes ont permis d’effectuer une importante saisie de produits pharmaceutiques. Les équipes de l’opération Halcomi III (Halte au commerce illicite) ont également eu fort à faire dans la saisie d’une fourgonnette transportant des cartons de produits cosmétiques importés sans déclaration de douane. Dans le Sud, les éléments de la mission Halcomi III ont récupéré des cartons de whisky et vins de table, des palettes de bières, des bidons et des cartons d’huiles végétales, des cartons de gels de douche et cartons de lait.

Les véhicules de contrebande et des engins lourds sont de nouveau tombés dans les filets de la Douane dans la région de l’Adamaoua. Aussi, des cartons de téléphones portables à bord d’une starlette et transportés ont été arrêtés dans la région de Garoua. La drogue n’est pas en reste dans ces saisies.  Dans la région du Centre, des kilogrammes de chanvre indien conditionné dans des colis ont été arrachés aux mains des trafiquants.

De nombreuses autres prises ont été effectuées par les équipes de la Douane dans les bus de transport en commun et qui portent sur les produit de première nécessité, sardines, riz, bouteilles de vin, huiles végétales, liqueurs. D’après la Direction Générale des Douanes, les trafiquants utilisent tous les moyens en leur possession. Pour contourner les barrages douaniers et la surveillance, ils empruntent également les marécages et les exploitations agricoles.

(Source : Synthèse Cameroon Business Today N°170 du 26 Août au 1er septembre 2020)